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François Bayrou si avvia verso la fine della sua esperienza a Matignon. Dopo mesi difficili, segnati da un governo privo di maggioranza solida e da un debito pubblico che continua a crescere, il voto di fiducia previsto in Parlamento sembra destinato a sancire la sua uscita di scena. Nonostante sia riuscito a sopravvivere a otto mozioni di censura, questa volta l’aria è diversa: le opposizioni, da destra e da sinistra, appaiono unite contro di lui.
Il bilancio del suo passaggio resta incerto. Bayrou ha denunciato con forza lo stato delle finanze francesi, parlando di un “Himalaya di debiti”, ma si è fermato alle parole. Le sue misure, percepite come tardive o confuse, non hanno convinto né i mercati né i cittadini. La sua popolarità è scesa rapidamente, e molti lo accusano di aver aumentato l’instabilità invece di contenerla.
Il problema però non riguarda solo Bayrou. La Francia vive una fase di paralisi politica: nessuna forza dispone dei numeri per governare da sola, e ogni decisione rischia di essere bloccata. In questo contesto, l’ipotesi di un primo ministro socialista emerge come possibile via d’uscita. Sarebbe la prima volta, dopo più di vent’anni, che l’Eliseo e Matignon sarebbero affidati a sensibilità politiche diverse.
Ma questa scelta non garantirebbe affatto la stabilità. Al contrario, potrebbe trasformarsi in una coabitazione fragile, ostacolata da un Parlamento diviso e da una crisi sociale alimentata dalle misure di austerità. Mentre il debito supera il 113% del PIL e si preparano tagli da decine di miliardi, i partiti si accusano a vicenda e il malcontento cresce nelle piazze.
Se Bayrou cadrà, come sembra probabile, il presidente Macron dovrà decidere se tentare un compromesso con i socialisti o rischiare nuove elezioni. In entrambi i casi, la Francia appare destinata a un periodo di incertezza, in cui l’unico vincitore potrebbe essere chi, dall’opposizione, sa interpretare meglio la rabbia popolare.
La crise de Bayrou et le spectre d’un Premier ministre socialiste
François Bayrou s’achemine vers la fin de son expérience à Matignon. Après des mois difficiles, marqués par un gouvernement dépourvu de majorité solide et par une dette publique qui ne cesse de croître, le vote de confiance prévu au Parlement semble destiné à sceller sa sortie de scène. Bien qu’il ait survécu à huit motions de censure, l’atmosphère est cette fois différente : les oppositions, de droite comme de gauche, apparaissent unies contre lui.
Le bilan de son passage reste incertain. Bayrou a dénoncé avec force l’état des finances françaises, évoquant un « Himalaya de dettes », mais il s’est arrêté aux paroles. Ses mesures, jugées tardives ou confuses, n’ont convaincu ni les marchés ni les citoyens. Sa popularité a rapidement chuté, et beaucoup l’accusent d’avoir accru l’instabilité plutôt que de l’avoir contenue.
Le problème ne concerne cependant pas uniquement Bayrou. La France traverse une phase de paralysie politique : aucune force ne dispose des chiffres nécessaires pour gouverner seule, et chaque décision risque d’être bloquée. Dans ce contexte, l’hypothèse d’un Premier ministre socialiste émerge comme une possible issue. Ce serait la première fois, depuis plus de vingt ans, que l’Élysée et Matignon seraient confiés à des sensibilités politiques différentes.
Mais ce choix ne garantirait en rien la stabilité. Au contraire, il pourrait se transformer en une cohabitation fragile, entravée par un Parlement divisé et par une crise sociale nourrie par les mesures d’austérité. Alors que la dette dépasse 113 % du PIB et que des coupes budgétaires de plusieurs dizaines de milliards se préparent, les partis s’accusent mutuellement et le mécontentement grandit dans la rue.
Si Bayrou tombe, comme cela semble probable, le président Macron devra décider s’il tente un compromis avec les socialistes ou s’il prend le risque de nouvelles élections. Dans les deux cas, la France paraît promise à une période d’incertitude, où le seul véritable gagnant pourrait être celui qui, depuis l’opposition, saura le mieux interpréter la colère populaire.